Alors que la guerre s’enfonce, les récits de Jean Boucher sont moins enthousiastes et de plus en plus philosophes. Jean Boucher est en repos et écrit, comme prévu, plus longuement à son épouse.
Jean Boucher : « […] Il fait un temps délicieux le printemps est ici au milieu des ruines particulièrement émouvant sa splendeur est incomparable les arbres abandonné a eux mêmes ce sont livrés a une débauche de fleur je ne retrouve rien dans ma mémoire de semblable Les hommes sont loin Hélas de leurs meilleurs devenir de leur évolution définitive. Cette noblesse cette image de la paix qui ravi es enbeaume ne les empêche pas et ne les empêcherons pas de lontemps de racourcir le bref chemin qu’ils ont a parcourir cependant un peu de bonheur beaucoup de devoir suffirait amplement a remplir une vie les habitudes ancestrales sont la qui les forces a détruire. peut-être verrons nous (et ce sera notre excuse aussi notre consolation) peut-être verrons-nous enfin la paix s’établir pour toujours tant ce dernière guerre laissera d’orreurs et de stupeur dans l’âme de nos neveus. […] » (sic)
Auteur : Jean Boucher
Date de création : 28.4.1915
Matière : encre, papier
Technique : manuscrit
Mesures (en cm) :
Hauteur : 15.8
Largeur : 12.1
Profondeur :
Acquisition : 2001-1Don: Jean-Pierre BOUCHER
Date d’entrée : 2001
Etat : Bon
Conservation localisation : Mairie de Cesson-Sévigné
Référence :
Exposition :