Lire la lettre (pdf – 2 pages)
« Je suis ici toujours dans l’attente d’un appel qui hélas ce fait bien long a venir malgré cela depuis deux jours il faut vraiment avoir la certitude que les allemands n’en ont plus pour longtemps a vivre en France ce sont des brutes immorales dans un hopital on a amené un pauvre diable à qui ils avaient sciés les deux mains n’est-ce pas atroce.
J’enrage de ne pouvoir prendre un fusil. Ces derniers temps j’ai appris la fin de quelques camarades entre autres le frère d’Hébrard l’architecte que tu connais le jeune Marcel Collet est mort aussi dans un accident d’auto qui fit partir son révolver et le tua…. j’ai rencontré le docteur rivière avec Janvier qui a été suffoqué d’apprendre que le bruit courait a Rennes qu’il était blessé il se porte à merveille du moins il y a huit jours. » [sic.]
Manuscrit sur papier à en-tête en haut à droite en impression : 77, RUE DAGUERRE/SAMEDI APRES MIDI
Auteur : Jean Boucher
Date de création : 12.9.1914 – Paris
Matière : encre noire sur papier
Technique : manuscrit
Mesures (en cm) :
Hauteur : 18.1
Largeur : 13.4
Profondeur :
Acquisition : 2001-1Don: Jean-Pierre BOUCHER
Date d’entrée : 2001
Etat : Bon
L’ensemble des pages de la lettre ont été surlignées par un crayon de couleur orange.
Conservation localisation : Mairie de Cesson-Sévigné
Référence :
Exposition :
Voir également :
Dans ces quelques lignes, Jean Boucher se livre par rapport au sentiment amoureux qui au moment de l'écriture était source de tourments. Auteur : Jean Boucher Date de création : 1894 Matière : encre noire et papier Technique : écriture Mesures [...]
