Cette année, l’institut Liu Kaiqu, du nom de l’ancien élève du sculpteur Jean Boucher, a décidé de consacrer une exposition au sculpteur chinois, ainsi qu’à son maître.
Cinq boîtes contenant au total 271 documents ont été préparées pour le Palais des Arts de Shangaï : manuscrits, dessins, photos, imprimés, cartes postales. L’exposition est prévue jusqu’en mai 2016.
« C’est important de valoriser l’oeuvre de Jean Boucher. Cesson-Sévigné va représenter la France à l’autre bout de la planète, une grande fierté pour nous, a annoncé Annie Lecué, adjointe à la culture. Plusieurs mandatures ont mis en lumière ses oeuvres. Sans ce travail en amont, nous n’aurions jamais eu ce rayonnement. »
La 1ère donation de la famille à la Ville date de 1994, la 2e de 2001. L’arrivée d’Élisabeth Renault en 2002 a permis de faire le point sur le patrimoine artistique de Jean Boucher. « Au départ on voulait réaliser un ouvrage, mais petit à petit, notre choix s’est orienté vers le numérique, explique Élisabeth Renault, aujourd’hui directrice du musée de Saint-Brieuc. On a alors créé un musée virtuel pour faire partager la vie de cet homme, son parcours, ses créations. Treize ans après, ce site connaît un rayonnement international qui a permis aux Chinois de retrouver ce trésor national. » Astrid Hallynck, chargée de mission à OCP Patrners a regroupé les documents.
La Ville possède le fonds le plus important des oeuvres de Jean Boucher. Cesson-Sévigné est d’ailleurs la seule à prêter des documents de l’artiste. Une convention a été établie entre la Ville et l’institut Liu Kaigu pour l’ensemble du prêt des oeuvres. Tous les frais pris en charge par la ville de Shangaï. Une 2e exposition de plus grande envergure des oeuvres de Jean Boucher est prévue en Chine, en 2017, avec des sculptures de l’artiste.
Derniers préparatifs avant le départ